Prix Annick Lansman


Annick, institutrice et cofondatrice de Lansman Editeur, est décédée en  2005. En accord avec la famille, un groupe d'amis et de proches a immédiatement décidé de créer un PRIX pour honorer sa mémoire.

L'association Promotion Théâtre (PTh), le Centre des Ecritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles (CED-WB) et Lansman Editeur (Emile&Cie) ont coordonné les trois premières éditions de ce prix.

Plus d'une vingtaine de partenaires québécois, français et belges se sont à chaque fois associés à l'initiative pour constituer le jury et assurer la mise en valeur les textes lauréats. 

 

On trouvera la liste de ces partenaires ainsi que toutes les actions autour du prix sur le blog qui lui est dédié (cliquez sur le visuel).


Les partenaires du Prix


23 structures sont partenaires du Prix Annick Lansman, en Belgique, au Québec et en France :

 

- l'Arrière-Scène (Beloeil/Ca)

- l'association Nova Villa / Festival Méli'môme (Reims/Fr)

- la Bibliothèque et le service culturel de Morlanwelz (Be)

- le Centre culturel régional de Dinant (Be)

- le CED-WB (Manage/Be)

- Co-lecteurEs (Grenoble/Fr)

- la Compagnie Fond de Scène (Ermont/Fr)

- la CTEJ (Bruxelles/Be)

- le CREA / Festival Momix (Kingersheim/Fr)

- Ekla (La Louvière/Be)

- Emile&Cie (Carnières-Morlanwelz/Be)

- le Facteur Théâtre (Reims/Fr)

- IThAC (Manage/Be)

- le théâtre La Catapulte (Ottawa/Ca)

- La montagne magique (Bruxelles/Be)

- le théâtre jeunesse Les Gros Becs (Québec/Ca)

- la Ligue de l'enseignement Nord (Fr)

- la Ligue de l'enseignement Sud (Fr)

- la Maison Théâtre (Montréal/Ca)

- le Petit Théâtre de la Vièze - La Bavette (Monthey/Sui)

- Textes en l'air (St-Antoine-l'Abbaye/Fr)

- Très Tôt Théâtre (Quimper, Fr)

- les Tréteaux de Haute Alsace (Mulhouse/Fr)


Le lauréat 2020 : Stanislas Cotton


"Je considère que l’écriture du théâtre est d’utilité publique, car elle sonde, elle questionne, elle explore les heurs et les malheurs de nos sociétés. Elle est le lieu du débat, de la confrontation, la scène où s’expose les enjeux qui gouvernent nos vies, où se révèle la complexité de nos natures d’êtres humains. 

Ce regard des hommes sur les hommes nous éclaire, il nous aide à penser et à grandir, il doit être, par la poésie, le privilège du plus grand nombre, car la poésie laisse à chacun de nous, la liberté de la comprendre et de l’interpréter, quelle que soit l’étendue de nos connaissances.   

L’écriture est pour moi un acte de jouissive indiscipline. À quoi bon l’ordre si l’on ne peut lui faire goûter un peu d’anarchie, pourquoi édicter des règles si l’on ne peut leur botter les fesses, à quoi bon nous choisir des chefs si l’on ne peut les faire vaciller, au moins virtuellement, sur leur piédestal. 

 

En fait, je ne sais rien, je ne sais rien du tout, mais la joie, la joie je la cherche, elle est là, tout près, et nous le savons si peu".

 

Texte lauréat : "Mes papas, l'ogre et moi"


C’est l’histoire de Pétronille. Ce prénom est le choix de ses deux papas, ça n’a pas été commode de le trouver. Mais allez donc savoir pourquoi, finalement, tout le monde l’appelle Ninou. Elle vit heureuse avec ses parents qui l'ont adoptée quand elle était toute petite. 

 

La pièce est construite en 17 scènes et nous entraîne en partant du prénom Pétronille jusqu’à l’interrogation de pourquoi Ninou ? Entre le début et la fin nous allons peu à peu sur le chemin de l’intolérance. Cela commence dès l’école, mais Ninou se tait. C’est alors l’apprentissage des allusions, puis des moqueries, pour en venir très vite aux insultes et aux coups.